Après avoir acheté pendant des années des produits de béton à des collègues, l’entreprise Grondwerken Declercq, basée à Meulebeke, a inauguré sa toute nouvelle centrale à béton en 2022. Les matières premières récupérées dans le cadre de ses propres projets de démolition y sont notamment transformées en sable, en ciment et en béton. Afin de continuer à répondre aux normes de la certification COPRO et des projets publics – qui sont près de représenter 90 % du portefeuille de l’entreprise familiale – l’intégration d’un laboratoire de béton à part entière semblait incontournable. En collaboration avec HiLAB, Grondwerken Declercq a veillé à ce que la disposition soit la plus efficace possible.

C’est notamment l’accumulation systématique de matériaux de démolition sur le site de Meulebeke qui a incité l’entreprise familiale à investir dans une centrale à béton de premier ordre, explique Davy Declercq.

« Étant donné la nature de nos activités, la quantité de matériaux de démolition a toujours été importante, mais auparavant, ceux-ci pouvaient facilement être traités dans le cadre de travaux routiers. Aujourd’hui, les matériaux à base de ciment et de chaux sont principalement demandés pour ces types d’ouvrages, ce qui complique l’élimination de nos matières premières recyclées et augmente les montagnes de matériaux de démolition. Mais grâce à la nouvelle centrale à béton, nous pouvons désormais les incorporer dans de nouveaux mélanges et donc les utiliser pleinement nous-mêmes. »

Autocontrôle

Grondwerken Declercq est spécialisée dans les travaux de terrassement, de démolition, de recyclage, de bétonnage et de stabilisation et sa clientèle est essentiellement composée d’autorités publiques et gouvernementales. « Nous sommes notamment très actifs dans l’aménagement de pistes cyclables, de parkings ainsi que dans d’autres travaux d’infrastructure. Les travaux publics représentent environ 90 % de nos activités. Les produits avec lesquels nous travaillons sont donc soumis à des exigences strictes. Avec une production de béton prescrit, nous ne les rencontrerions plus ; la classe de résistance exacte de tous les matériaux de construction doit être connue. »

Afin de vérifier le taux d’humidité et les autres propriétés des matières premières récupérées, d’une part, et la classe de résistance des produits en béton fabriqués, d’autre part, Grondwerken Declercq a construit son propre laboratoire de béton à part entière, au beau milieu de la centrale à béton. « Nous ne nous contentons toutefois pas d’effectuer ici un autocontrôle interne de la production et de sa continuité, mais nous analysons également la classe de résistance des aciers externes provenant du chantier. Nous avons ainsi une parfaite maîtrise de notre travail. »

Efficacité maximale

HiLAB a pratiquement fourni la totalité des équipements et du matériel destinés au nouveau laboratoire de béton. Celui-ci comporte notamment une chambre humide, une table vibrante et plusieurs cribles de la société Impact, un four de séchage Memmert flambant neuf ainsi que deux compacteurs automatiques de type proctor et les presses d’impression correspondantes, le tout de marque Controls.

Le choix précis des équipements a été dicté par les prescriptions de COPRO, d’une part, et un souci d’efficacité maximale, d’autre part. « Les équipements les plus adéquats ont été sélectionnés sur les conseils d’HiLAB. Ainsi, en plus de la presse automatique de 500 kN, adaptée aux produits en béton maigre conformes à la norme TRA 21, nous avons également installé la très performante AUTOMAX PRO Compact-Line 3000 kN pour le contrôle des bétons routiers certifiés TRA 50. Les exigences sont en effet beaucoup plus élevées. »

On notera également la présence de deux compacteurs automatiques Proctor–CBR Controls. « En Belgique, rares sont les laboratoires de béton qui disposent de deux appareils de ce type, mais pour nous, le gain que cela représente est déjà conséquent. Certes, le compacteur Proctor automatique est par définition plus rapide que le compacteur manuel, mais le fait de disposer de ces deux équipements permet aussi d’éliminer les temps d’attente intermédiaires. En effet, au lieu de devoir attendre dix minutes à chaque fois que le Proctor est en cours de damage – dix minutes pendant lesquelles il est impossible d’entreprendre toute autre tâche – nous avons d’emblée la possibilité d’en préparer et d’en lancer un deuxième. Le gain de temps est dès lors considérable sur le long terme. Le fait que les appareils soient placés en hauteur permet encore de gagner en rapidité et en ergonomie. »

Un quart de siècle de confiance

Tout n’est cependant pas neuf dans le laboratoire de béton de Grondwerken Declercq. « Nous disposions déjà des équipements nécessaires à la certification des granulats, y compris un kit de bleu-méthylène », explique Davy Declercq. « Et pour tout vous dire, ce sont les premières choses que mon père a achetées à HiLAB et Topolaser il y a environ 25 ans de cela, soit au tout début de notre longue collaboration. »

Au cours du petit quart de siècle qui s’est écoulé entre l’installation du kit de bleu-méthylène et le laboratoire de béton, HiLAB et sa société sœur Topolaser à Meulebeke ont notamment fourni des sondes d’impact, des équipements de tests de plaques statiques et plus tard dynamiques, des lasers et, plus récemment, un équipement complet pour l’inspection des égouts. « Nous avons délibérément choisi de nous tourner vers la même entreprise pour l’achat d’un maximum d’équipements d’infrastructure. Cela nous permet de n’avoir qu’un seul point de contact et de toujours savoir à qui nous adresser. »

Le fait qu’il s’agisse d’HiLAB depuis 25 ans n’est évidemment pas une coïncidence. « Étant donné qu’il s’agit de deux entreprises familiales, la communication s’est toujours parfaitement déroulée. Quelle que soit notre demande, nous savons que nous pouvons nous tourner vers eux et bénéficier d’une assistance le jour même. Les devis sont établis rapidement et, comme ils disposent de beaucoup de matériel en stock, ils sont toujours en mesure de nous servir rapidement. Et ce, même en cas de problème. De plus, la communication est réellement bidirectionnelle. HiLAB veille en effet à nous contacter lorsqu’il faut procéder à la certification de certains appareils. Qui plus est, ils nous fournissent régulièrement des informations assorties de démonstrations sur les dernières innovations. L’initiative ne vient donc pas nécessairement de nous. »

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